vendredi 27 mai 2011

La prison de DSK

Je ne sais pas vous, mais moi je sais quels conseillers en communication je ne recruterai jamais. Ce sont ceux qui conseillent DSK. Vue la situation dans laquelle se trouve l’ancien patron du FMI et l’ancien candidat à la présidentielle, on aurait pu imaginer qu’il choisisse d’adopter une stratégie « profil bas ».

La presse américaine nous apprend qu’il vient d’eménager dans une maison plutôt cossue. Sa prison dorée donne une image déplorable. Qui, de nos jours, peut s’offrir un logement avec un loyer de 50.000 dollars par mois (selon la presse, toujours) ? Mystère. Pas la majorité en tout cas.

Ses conseillers en communication auraient pu lui souffler que son image d’homme de gauche (certains y croient, hein…) allait en prendre un coup. Une liberté surveillée à 200.000 dollars, plus une location à 50.000 dollars par mois, plus des conseillers en communication à (hum, combien par mois ?)… La facture est lourde et l’on se demande un peu, quand même, comment Dominique Strauss-Khan peut représenter les aspirations des plus pauvres. Non pas que l’on ne puisse pas être de gauche et riche, mais à un certain niveau de dépenses mensuelles, on est totalement déconnecté de la réalité de la majorité des gens.

Bref… visite virtuelle de la nouvelle maison de Dominique, testée et approuvée par ses conseillers en communication (#maisilssontconsouquoi) :

 











jeudi 19 mai 2011

Descente aux enfers de DSK à NYC - Photo Interdite de Rikers Island

Des sommets aux abîmes, en l'espace d'une semaine, Dominique Strauss-Kahn a tout perdu ou presque. Enquête sur un séisme politique...

"Acte sexuel criminel, tentative de viol et séquestration." Après l’inculpation de Dominique Strauss-Kahn et son incarcération, les questions se multiplient. Le sort de la primaire socialiste et le déroulement de l'élection présidentielle sont aujourd'hui grandement bouleversés. 
Jusqu'au 15 mai, c'était une histoire simple. L'histoire d'un homme qui aime les femmes, qui aime beaucoup les femmes, et qui ne s'en est jamais caché - toutes celles qui ont côtoyé Dominique Strauss-Kahn connaissent ce regard appuyé, la fausse complicité d'un clin d'oeil, les coups de téléphone, les sollicitations sans fard, pressantes parfois.  
Longtemps, ce goût décomplexé du beau sexe s'est même affiché en société : il y a quelques années, L'Express racontait comment, en décembre 1992, celui qui est alors ministre de l'Industrie "écoute avec gourmandise la jolie guide lui décrire le temple Borobudur (Indonésie) : le premier étage, qui incarne le monde des désirs, et le dernier, celui de la perfection. "On ne peut pas rester au premier ?" l'interroge-t-il avec malice." Mais, à l'exception d'un ouvrage à succès, Sexus Politicus, publié chez Albin Michel en 2006 et qui met en scène DSK dans des situations très privées, l'homme à femmes évite les articles de presse. Seul le politique fait la Une des journaux. 
"C'est un homme agressif, bien qu'il soit charmant"
Jusqu'au 15 mai, c'était une histoire simple. L'histoire d'un homme dont la passion l'a déjà emporté sur la raison, au point d'avoir mis en péril son poste de directeur général du Fonds monétaire international (FMI) - un an seulement après sa prise de fonction, en octobre 2008, le Wall Street Journal révèle que Dominique Strauss-Kahn fait l'objet d'une enquête pour un éventuel abus de pouvoir, à la suite d'une liaison avec l'une de ses subordonnées, Piroska Nagy, spécialiste du Ghana au département Afrique du FMI. Encore une fois, ce n'est un secret pour personne : l'intérêt que DSK lui porte fait jaser depuis des mois dans les couloirs de l'institution... 
L'enquête blanchit le directeur du FMI, pointe une relation "regrettable" due à une "erreur de jugement". La garde rapprochée de DSK multiplie les coups de fil aux rédactions parisiennes, dément tout abus de pouvoir, évoque une banale affaire d'adultère entre adultes consentants, faute avouée et pardonnée au sein du couple Strauss-Kahn. "Chacun sait que ce sont des choses qui peuvent arriver, note Anne Sinclair sur son blog.  
Nous avons tourné la page. Puis-je ajouter pour conclure que nous nous aimons comme au premier jour ?" Sans doute se souvient-elle alors des mots de son amie Simone Signoret, qu'Yves Montand trompa avec Marilyn Monroe : ce n'est pas tant d'être cocue qui est douloureux que d'être "la cocue la plus célèbre du monde"... 
DSK agressif?
Dès cette époque, pourtant, dans une lettre qu'elle adresse au cabinet d'avocats chargé du rapport d'enquête, deux jours après les révélations du Wall Street Journal, et que L'Expresspublie sur son site le 17 février 2009, Piroska Nagy exprime ses craintes sur le comportement de son patron : "Je pense que M. Strauss-Kahn est un leader brillant, qui a une vision pour affronter la crise financière mondiale en cours. C'est également un homme agressif, bien qu'il soit charmant. [...] Je crains que cet homme ait un problème pouvant le rendre peu adapté à la direction d'une institution où des femmes travaillent sous ses ordres."  
Dominique Strauss-Kahn peut-il être agressif? Michel Taubmann, dans la biographie consacrée à DSK qu'il vient de publier aux Editions du Moment, Le Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn, parle d'un grand séducteur, pas d'un homme qui force. Tous les proches de l'ancien élu de Sarcelles (Val-d'Oise) soutiennent la même thèse : ils défendent un charmeur, pas toujours fin et léger, certes, encombrant souvent, mais jamais violent.  
Pourtant, le 13 février 2007, dans l'émission de Thierry Ardisson 93, Faubourg Saint-Honoré, une jeune romancière, Tristane Banon, fille d'une élue socialiste de l'Eure, évoquait, elle aussi,un interlocuteur brutal - un "chimpanzé en rut", assurait-elle : alors qu'elle a rendez-vous avec lui pour une interview, il l'aurait plaquée violemment au sol. "On a fini par se battre. Il a dégrafé mon soutien-gorge, il a essayé d'ouvrir mon jean. [...] Je lui ai dit le mot viol, mais ça ne lui a pas fait peur plus que ça." A l'époque, sa mère, Anne Mansouret, la dissuade de porter plainte. Aujourd'hui, son témoignage tourne en boucle dans les médias français. 
DSK face à son meilleur ennemi, lui-même
Car, depuis le 15 mai, ce n'est plus une histoire simple. C'est l'histoire d'un homme soupçonné "d'acte sexuel criminel, de tentative de viol et de séquestration", dans un pays, les Etats-Unis, si strictement puritain que certains patrons évitent de monter dans un ascenseur seul avec l'une de leurs subordonnées...  
Jusqu'à preuve de sa culpabilité, Dominique Strauss-Kahn bénéficie de la présomption d'innocence. Mais la déflagration a littéralement sidéré toute la classe politique française, parce que l'homme est touché là où il a toujours été d'une extrême fragilité - le sexe. La suspicion, le soupçon, l'incertitude...  
Un autre que DSK, dans une situation d'une telle gravité, en aurait peut-être moins souffert. Lui s'en trouve plus abîmé encore, trajectoire pourrie par sa propre réputation. "Dans la vraie vie, DSK se bat avec son meilleur ennemi - lui-même", écrivait L'Express le 23 octobre 2008. 
Aujourd'hui, c'est encore cet ennemi de l'intérieur qui jette sur lui le discrédit, et donne corps à ce scénario hallucinant. Rien n'était définitivement avéré le 16 mai, mais le doute ne bénéficie pas à celui qui est apparu menotté, entre deux policiers, le visage blême, fermé - "Je n'y crois pas un instant", dit sa femme, attachée à lui pour le meilleur et pour le pire depuis vingt ans. "Et si c'était vrai ?" ne peuvent s'empêcher de se demander, à leur corps défendant souvent, ceux qui connaissent les chemins de traverse qu'il a si souvent empruntés dans le passé ?  
Le 28 avril dernier, au cours d'un déjeuner avec les journalistes de Libération, l'ancien ministre de l'Economie de Lionel Jospin évoque lui-même les principales difficultés qu'il s'apprête à affronter, une fois sa candidature déclarée pour l'élection présidentielle de 2012 : "Le fric, les femmes et ma judéité." A propos des femmes, il fait allusion à des "photos de partouzes géantes" qui circuleraient sous le manteau des initiés : "Qu'ils les montrent !" Et conclut sur un scénario paroxystique, dont il serait évidemment la victime : "Une femme qu['il aurait] violée dans un parking et à qui on promettrait 500 000 ou 1 million d'euros pour inventer une telle histoire..." 
Nicolas Sarkozy avait enjoint DSK à la prudence
Le destin ? En juillet 2007, alors que DSK est pressenti pour la tête du FMI, c'est déjà un journaliste de Libération, Jean Quatremer, qui le met en garde sur son blog :  
"[DSK], dont tous les médias connaissent le goût pour une sexualité débridée, risque des ennuis dans un pays qui ne plaisante pas avec la morale, en général, et le harcèlement sexuel, en particulier. Le seul vrai problème de Strauss-Kahn est son rapport aux femmes. Trop pressant, il frôle souvent le harcèlement. Un travers connu des médias, mais dont personne ne parle (on est en France). Or le FMI est une institution internationale où les moeurs sont anglo-saxonnes. Un geste déplacé, une allusion trop précise, et c'est la curée médiatique." 
Nicolas Sarkozy lui-même, qui a appuyé la candidature de Dominique Strauss-Kahn, l'enjoint à la prudence, au cours d'un de leurs entretiens privés : "Méfie-toi des Etats-Unis, là-bas, les comportements personnels sont regardés à la loupe", l'avertit-il en substance. 
Une certaine inconscience
La liaison de DSK avec Piroska Nagy prouve que l'homme privé n'a jamais pris la mesure des contraintes de sa situation publique. Et, d'après ses proches, il aurait été le premier stupéfait du retentissement planétaire de l'affaire, comme si le directeur général du FMI était une personne distincte de Dominique Strauss-Kahn. Comme si les bonnes fées qui, pense-t-il, le protègent depuis qu'il a échappé, enfant, au tremblement de terre qui a détruit une partie d'Agadir, avaient soudain détourné le regard... 
Car DSK s'est toujours relevé des chutes qui l'ont empêché d'avancer aussi paisiblement qu'il l'aurait peut-être souhaité: relaxé dans l'affaire de la Mnef, qui le conduit à démissionner du gouvernement Jospin avant sa mise en examen, en 1999, il bénéficie d'un non-lieu dans deux autres dossiers - la prise en charge par le groupe pétrolier Elf d'une de ses secrétaires, et la cassette enregistrée par Jean-Claude Méry sur le financement du RPR. 
"Dominique a toujours été persuadé que l'intelligence résout tous les problèmes, explique alors l'un de ses amis. Il commence juste à se rendre compte que les choses ne se passent pas tout à fait comme ça." 
Qu'importe la politique quand c'est l'humain qui vacille
Son intelligence, "hors du commun" reconnaissent ceux qui l'approchent, n'a effectivement rien à voir avec les faits qui lui sont reprochés. S'ils sont avérés, ils relèvent de la pulsion, bien plus que de l'addiction, de l'impossibilité de contrôler l'assouvissement d'un désir immédiat.  
Qu'importe la politique, quand c'est l'humain qui vacille ? Si la justice américaine devait lever un jour les accusations qui pèsent sur DSK, les images terribles d'un homme déchu, dans la lueur blafarde des néons d'un commissariat, mettront longtemps à s'effacer. Ce statut de séducteur, prisé par les Latins et dont DSK a su jouer, n'est plus qu'un boulet à traîner.  
Il y a quelques semaines, après une longue discussion sur les forces et les faiblesses de Strauss-Kahn dans une campagne présidentielle, un élu proche lâchait, mi-goguenard, mi-sérieux : "Ce n'est pas la campagne qui m'inquiète, l'enjeu est trop important pour que Dominique fasse une connerie. C'est après qu'il faudra faire attention, s'il s'installe à l'Elysée..."  
De deux choses l'une: ou son innocence finit par être démontrée, et ne restera de lui que ce qu'il a toujours été, un homme à femmes dont les frasques et l'insouciance tenaient ses proches sur le qui-vive. Ou l'enjeu politique était effectivement trop important, et la pression trop forte, qui ont conduit DSK à une "connerie" d'une telle gravité qu'il s'est lui-même, à jamais, interdit cette vie-là. 

dimanche 8 mai 2011

«DSK, la Porsche tranquille»

Source: www.slate.fr

L'affaire de la Porsche de DSK a fait «pschitt». La Porsche Panamera, dans laquelle on voit monter Dominique Strauss-Kahn et Anne Sinclair dans une photo publiée dans Le Parisien mardi 3 mai, n'est pas la sienne, mais celle d'un de ses proches, Ramzi Khiroun, porte-parole du groupe Lagardère.
Mais peu importe, l'image restera dans les mémoires, le jeu de mots aussi («DSK, la Porsche tranquille»déjà 4.000 résultats sur Google), un premier couac de communication chez le présidentiable réputé le plus pro en la matière. La Porsche est désormais le principal sujet de préoccupation des internautes au sujet de DSK, dépassant même l'indépassable "juif", requête la plus courante au sujet des politiques.

La Porsche de DSK est le premier buzz foireux de la présidentielle 2012, le premier d'une longue série. Pierre Moscovici, lieutenant de DSK, a dénoncé le début d'une «campagne de boules puantes». De quoi en tirer quelques leçons pour la campagne numérique à venir.
1/ Le web a bon dos
Quand un sujet n'est pas jugé immédiatement légitime pour les médias, il suffit maintenant d'une mention «le web s'emballe» ou «le net s'enflamme» pour justifier d'en parler. Une formule magique qui permet de rejeter la responsabilité de la circulation de l'information sur les internautes. C'est pas de notre faute, c'est de la faute du web, aucune dignité journalistique n'a été maltraitée durant ce buzz.
Sur LePost.fr.

Sur France Inter.

Ou dans Le Monde.

En réalité, la Porsche de DSK n'a pas tant que ça enflammé le web, mais elle a enflammé les médias. Seul Twitter a été touché par le buzz, avec pratiquement un tweet par minute depuis quelques jours. Du côté de la blogosphère, peu de mouvement, à part sur les blogs pro-Ségolène Royal. Sur Facebook, YouTube et Dailymotion, aucune trace d'agitation. Comme d'habitude, Twitter a joué son rôle de miroir déformant, en donnant aux nombreux journalistes qui y sont présents l'impression d'un emballement du web, alors que le buzz était circonscrit à la plateforme.
Le circuit médiatique est désormais bien connu, la grande lessiveuse à «boules puantes» pour cleaner un sujet:
1. Buzz sur Twitter
2. Article "Le web s'enflamme" sur LePost.fr
3. Question à un politique en radio ou en télé "Le web s'enflamme pour cette photo, vous en pensez quoi?"
4. Réaction polémique du politique
5. Dépêche AFP reprenant la réaction du politique
6. Sujet devenu légitime pour tous les médias
2/ Les politiques prêts pour le tweet-clash
De plus en plus de politiques de premier plan s'occupent eux-même de leur compte Twitter, comme Nathalie Kosciusko-Morizet, Benoît Hamon, Valérie Pécresse ou Cécile Duflot. Une communication plus directe qui permet à l'occasion de lâcher une petite bombe sur un ton facétieux. Alors que les médias commençaient tout juste à reprendre l'affaire, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout La République et Eric Besson, ministre de l'Industrie, avaient déjà dégainé mardi soir.


On voit avec le tweet d'Eric Besson tout l'intérêt de l'outil: même pas besoin d'un journaliste pour poser la question. Il suffit d'un internaute complaisant qui vous interpelle et on peut lâcher en réponse un «No comment» permettant de diffuser la photo sans se salir les mains. "Fierdefrance" est de toute évidence un proche (ou au moins un fan hardcore) d'Eric Besson, son Twitter étant entièrement consacré à son idole à l'actualité pourtant peu palpitante. Interrogé sur la question, Besson prétend ne pas le connaître.
3/ Les blogs marginalisés au profit de Twitter
La campagne numérique 2007 s'était jouée sur Dailymotion et sur les blogs. En 2012, les vidéos devraient garder leur prééminence mais les blogs risquent bien de s'effacer au profit de Twitter. La photo de la Porsche de DSK est certes sortie sur un blog, celui du communiquant classé à droite Emery Doligé, mais toute sa diffusion s'est faite sur Twitter où elle a été immédiatement reprise, touchant directement les journalistes, très présents sur la plateforme.
La blogosphère a été peu présente dans le processus. La politique sur Internet s'apparente de plus en plus à un Petit Journal de Yann Barthès 24/24h où les mini-buzz s'enchaînent à grande vitesse, où le «fail» (bourde) politique devient l'unique monnaie d'échange. Dans ce nouveau paysage, les blogs sont dépassés et tendent à devenir une extension de Twitter, un tweet de plus de 140 signes. En politique, Twitter n'est plus vraiment un outil de micro-blogging, ce sont les blogs qui deviennent un outil de macro-tweeting.
On peut aussi s'attendre à une importance accrue des pages Facebook en 2012, qui ont joué un grand rôle dans les révolutions arabes et... dans la traque de Xavier de Ligonnès mais qui restent encore peu utilisées pour suivre la politique en France.
4/ Les primaires ne seront pas une partie de plaisir, la Ségosphère bouge encore
Quelques membres du PS ont lâché des remarques acides dans les médias au sujet de la photo de la DSK, dans un climat qui se tend à l'approche des primaires. «Après la gauche caviar, la gauche Porsche!», a déclaré au Parisien un député proche de Benoît Hamon, tandis que Bruno Le Roux, lieutenant de François Hollande, rappelait perfidement que «François roule en deux-roues dans Paris…».
Sur Internet, des partisans de Ségolène Royal se sont vite emparés de la photo. Sur les 12 premiers tweets qui reprennent la photo sortie par Emery Doligé, au milieu des sympathisants de droite, on retrouve 4 partisans de Ségolène Royal. Avec parfois des remarques très dures.

Les blogs pro-Ségo se sont aussi lâchés: ici, ici, ici ou ici. Si Ségolène Royal a disparu des radars médiatiques, ses soutiens sur Internet restent très actifs, notamment sur les blogs où ils effectuent une méthodique revue de web. Ce qui pourrait causer quelques soucis à DSK pendant la campagne des primaires.
5/ Les «boules puantes» attendent dans «l'armoire»
Le premier buzz foireux de la campagne a réveillé ceux qui attendent avec impatience de déployer leurs cabinets noirs numériques. En témoigne cet aveu sur Twitter de Tristan Maupoil, jeune militant UMP, membre de GénérationFrance.fr, le club de réflexion de Jean-François Copé.


Ne reste plus qu'à créer une armée de faux comptes Twitter et de lancer un buzz factice en inondant le réseau de «boules puantes». En espérant que les médias remarquent que le «web s'enflamme».