mercredi 23 février 2011

Anne Sinclair: Porte-Parole de DSK


     Via son blog, Anne utilise sa liberté (de parole) pour dire tout ce que DSK ne peut pas dire, droit de réserve lié à son poste du FMI oblige. 
     Les féministes s'insurgent: Anne (la femme) utilisée comme une marionnette par DSK (l'homme) !

      Dominique ! Sort de ce corps !
La journaliste Anne Sinclair, à Genève le 8 décembre 2010
La journaliste Anne Sinclair, à Genève le 8 décembre 2010 / AFP
22/02/2011 - 09h39
Au lendemain du week-end très médiatique de Dominique Strauus-Kahn, son épouse prend le relais sur Internet. Dans un billet qu'elle a posté sur son blog, Anne Sinclair accuse Nicolas Sarkozy de "jouer avec le feu" en ouvrant un débat sur l'Islam en France. La journaliste a publié ce billet peu avant après l'intervention télévisée de son mari, dimanche sur France 2. Tenu au silence sur la politique nationale, le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) n'a pas levé le voile sur ses intentions présidentielles mais il a adressé des critiques implicites à la droite pour sa gestion économique de la France.


(c) RTL

Interview de DSK 2011: rien sur 2012...


DSK au JT de France 2 - 20-02-2011
(cf la parodie réussite de cet interview sur la page VIDEO)

jeudi 10 février 2011

Pour Sinclair c'est clair: cap sur 2012 !


Dominique Strauss-Kahn se rapproche de 2012

Son épouse Anne Sinclair confie : "Je ne souhaite pas qu'il fasse un second mandat" au FMI. Un double message.


EXCLUSIF - Dominique Strauss-Kahn se rapproche de 2012
Le renouvellement de DSK à la tête du FMI serait acquis d'avance dans l'hypothèse où il le solliciterait. Mais des propos d'Anne Sinclair laisse supposer qu'il pense plutôt à la présidentielle 2012.

S'il reste silencieux sur ses ambitions présidentielles, Dominique Strauss-Kahn a sans doute fait un pas supplémentaire vers une candidature à l'investiture socialiste pour 2012. C'est du moins ce qu'accrédite une confidence livrée par Anne Sinclair, l'épouse du directeur général du Fonds monétaire international (FMI), et citée dans le Point à paraître jeudi 10 février. "J'ai lu dans plusieurs journaux français que la réélection de Dominique serait assurée à la tête du FMI, déclare-t-elle. Pour ce qui me concerne, je ne souhaite pas qu'il fasse un second mandat." Des propos que l'on peut supposer avoir été confiés en accord avec son mari.
Les fonctions de Dominique Strauss-Kahn à la tête du FMI se terminent théoriquement en novembre 2012, mais il peut briguer un second mandat de 5 ans. Au cours de sa conférence de presse du 24 janvier, Nicolas Sarkozy avait lui-même souhaité que DSK continue d'exercer ses responsabilités actuelles à la tête de l'institution financière, estimant que s'il les quittait, la France laisserait échapper cette fonction au profit d'un pays émergeant. En préconisant son retrait, Anne Sinclair laisse nettement entendre qu'il pourrait désormais songer à préparer son retour dans la vie politique nationale, même si l'intéressé continue d'évacuer la question : "Je ne veux pas répondre ; j'ai dit tout ce que j'avais à dire", avait ainsi répondu DSK fin janvier à Bloomberg Markets Magazine.
Apaiser les impatients
D'évidence, la confidence d'Anne Sinclair constitue aussi un signal adressé aux socialistes, pour leur signifier qu'ils doivent plus que jamais compter avec l'homme de Washington. En effet, un certain flottement avait paru gagner certains de ses partisans après une série de sondages en baisse, les attaques en règle de Jean-Luc Mélenchon et la remobilisation de l'UMP - avant la révolution tunisienne et les embarras du gouvernement qui en ont découlé. Si elle n'équivaut pas à une annonce de candidature officielle - qui entraînerait aussitôt sa démission du FMI -, la déclaration de l'épouse de DSK est censée apaiser les impatiences de ses soutiens et (peut-être) tempérer les critiques de ses détracteurs au sein du PS.
Considéré comme l'élu le plus proche de Dominique Strauss-Kahn, le député et maire (PS) de Sarcelles François Pupponi lance pour la première fois - lui aussi dans Le Point daté du 10 février - un véritable appel à sa candidature, qui déroge avec la prudence imposée jusqu'ici par l'entourage direct du directeur du FMI. "J'aimerais que Dominique fasse pour la France ce qu'il a fait pour Sarcelles, déclare-t-il. La ville avait un déficit abyssal et une image déplorable. Il a rétabli les comptes, relancé l'activité, fait reculer le chômage. C'est un homme qui trouve des solutions."
Le calendrier des primaires socialistes fixe la clôture des candidatures au 13 juillet. Entre-temps, DSK est attendu à Paris les 18 et 19 février pour une réunion des ministres des Finances du G20 ; puis à Deauville, fin mai, pour un sommet des chefs d'État du G8. Si son choix de se lancer dans la course à la présidentielle se confirme, ce pourrait être sa dernière réunion internationale dans ses fonctions de directeur du FMI.

(c) Le Point.fr - Publié le 09/02/2011

mardi 1 février 2011

DSK Alarmiste !

Tensions au Moyen-Orient: Dominique Strauss-Kahn va jusqu'à parler de risque de guerre

Le patron du FMI lance une mise en garde contre les déséquilibres mondiaux. En pleine révolte sociale en Egypte et après la crise tunisienne, DSK évoque le risque de nouvelles insurrections renforcée par une reprise à deux vitesses.

Les déclarations alarmistes de Dominique Strauss-Kahn décryptées par Marie Coeurderoy, le mardi 1er février 2011 sur BFM Business.

télécharger l extrait audio
Le patron du FMI n'y va donc pas 4 chemins, il parle tout simplement d'un risque de guerre. Le chômage et la hausse des prix dans les pays émergents ou en voie de développement y sont pour beaucoup. Il s'appuie d'ailleurs sur les tensions actuelles dans le monde arabe. Tension attisées selon lui par les déséquilibres mondiaux avec notamment le fossé qui continue de se creuser entre les pays importateurs et exportateurs. "A la clef, si rien n'est fait", estime Dominique Strauss Kahn, "une montée du protectionnisme et d'avantage d'instabilité politique et social."

Réaction immédiate

Un tableau tellement noir, que Christine Lagarde a tenu à réagir taclant même au passage le pessimisme du patron du FMI. "Inutile de crier au loup" affirme la ministre de l'économie, d'ailleurs dit-elle "il y aussi des réponses aux crises". Dernier exemple en date selon Christine Lagarde, l'Opep qui s'est dit prête à intervenir pour assurer l'approvisionnement en pétrole face à la révolte sociale en Egypte.

 - Reuters/Denis Balibouse
Crédit : Reuters/Denis Balibouse